Interview de Xavier Thuilot

Publié le par footballligue1

Xavier Thuilot est né à Amiens le 27 Mars 1967. Il intègre Sup de Co Amiens et possède le Master 2 en Droit et Economie du Sport de Limoges. A la suite de ses études, il fonde le premier club de football américain à Amiens dans sa ville natale. De 1996 à 2000 en qualité de Directeur Administratif et Financier, il met en place un plan de gestion rigoureux à la Fédération Française de Football Américain qui avait été mise en redressement juste avant. Le 1er Janvier 2000, Xavier Thuilot intègre le LOSC comme Directeur Administratif et Financier afin de devenir Directeur Général du club en 2002. Il quitte ses fonction en Juin 2009 à Lille et reprend du service au Racing Métro 92 jusqu'en Septembre 2011. Aujourd'hui, Xavier Thuilot travaille comme consultant.
 
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- Pourquoi le Qatar a-t-il choisi d'investir en France et plus particulièrement au Paris Saint-Germain ?
 
 
Xavier Thuilot : C'est difficile à dire …Car les nouveaux propriétaires parisiens n'ont pas clairement évoqué le pourquoi de cet investissement. Se bornant à répéter leurs ambitions sportives très très élevées.
Si on veut flatter notre ego bien français, alors il est facile de se laisser aller à penser que la France, et Paris en particulier, sont des "phares" en Europe et qu'un investisseur comme le Qatar, qui a fait du Sport un vecteur de communication (voire même plus globalement de Marketing), a sauté sur l'occasion de prendre les commandes d'un gros potentiel. C'est une vision sans doute trop parcellaire de la question. Mais qui nous va bien, nous français, parce qu'elle nous conforte dans l'idée que la France est, et demeurera, incontournable sur l'échiquier international … En plus, ça nous évite de nous remettre en question !
Si on pense "business", et qu'on analyse la situation avec un peu de recul, alors on peut dire que notre football représente une anomalie sur la carte géo-économique du football européen. C'est historiquement un grand pays européen de football, avec des "fondamentaux" forts (formation, engouement, PIB du pays, média riches et puissants, grandes entreprises, …), mais c'est un football qui est en train de se faire distancer par les pays qui ont su à la fin du siècle dernier anticiper l'évolution du foot mondial en spectacle global (Angleterre, Allemagne). Dans cette analyse, Paris est une belle endormie, à vendre, au cœur de la "plus belle ville du monde", sans concurrent territorial ! Cyniquement, mais très objectivement, investir à Paris était donc une vraie opportunité.
Si on pense basiquement "foot" on peut penser que le côté "francophile" des dirigeants a permis de construire une histoire convaincante autour de ce projet. Que tout le monde s'aime et que la vie est belle …
Si on est dans la "rumeur", on fantasmera sur l'interventionnisme du Président Sarkozy "proche" des qatariens, et tellement fan du PSG et du foot qu'il aurait tout échafaudé pour sauver son club de cœur et le football français …
 
La vérité est sans doute un mélange de tout cela …      
  
 
 
-  Quelle est la stratégie des qatariens ?
Xavier Thuilot : Là encore, pas de communication officielle. Donc difficile également d'affirmer des choses définitives. Tout juste peut-on observer que lorsqu'on possèdé le PSG + BeIn (1 et 2) + les droits TV + une participation active chez Lagardère (certes sans doute plus au début pour l'activité stratégique du Groupe, mais qui sait … Dans ce groupe il y a aussi Lagardère unlimited !) + une vision Marketing de la promotion de son pays … Ce qui ne semblait pas être une stratégie initialement, l'était peut-être bel et bien, ou le deviendra opportunément lorsque chaque composante sera bien stabilisée !
 
 
- Que pensez-vous du Fair Play Financier voulu par Michel Platini ?
 
 
Xavier Thuilot : Le Sport professionnel européen, par son histoire, par sa culture, nécessite des ressources toujours plus grandes pour proposer un spectacle composé de "talents" toujours plus virtuoses. Dans une concurrence ultra-libérale fondée sur le système spécifiquement européen des "montées/descentes", pour survivre il faut s'enrichir plus vite que le voisin pour lui "piquer" ses meilleurs joueurs. Cette fuite en avant n'est plus tenable "macro-économiquement". Les déficits cumulés des clubs européens sont astronomiques. La puissance seule du football n'y suffit plus. Des phénomènes conjoncturels ont dû prendre le relais de cette croissance folle.

En France, il y eut dans les années 70-80 les Collectivités qui ont pris le relais des Clubs territoriaux créés après-guerre par les industriels qui n'étaient pas encore à cette époque délocalisés. Ces Collectivités considérant que les Clubs étaient une partie de leur patrimoine immatériel. Mêler argent public et "show biz" ne fait pas bon ménage … Puis ce fût l'explosion des droits TV sur lesquels la Ligue a longtemps "surfé" … N'étant pas toujours capable d'expliquer pourquoi on lui donnait tant d'argent alors qu'elle considérait le diffuseur comme un relais permettant aux supporters de voir leur équipe à la télé quand elle était en déplacement !!! Pour la "Communauté des Clubs", le football n'est pas un produit … Le vendre est donc un acte paradoxal ! Ensuite, début 2000, le "trading"  de joueur est venu compenser l'inflation salariale galopante. L'entrée en Bourse de l'OL, qui considérait le "trading" comme une activité récurrente a révolutionné l'approche de cette activité. D'un seul coup, vendre un joueur n'était plus un "cerise sur le gâteau", le "beurre dans les épinard", ou, plus comptablement parlant, un "produit exceptionnel", mais un véritable "métier" pour les clubs. Plus rien n'était donc choquant dans le fait d'engager des joueurs (toujours plus chers), et d'en vendre d'autres pour payer les salaires des premiers !!! Mais cela ne marche qu'un temps. Le temps où un marché explose et écrase économiquement les autres pour être la référence mondiale (Premier League), et le temps où des "marchés émergents" du football acceptent de payer une sorte de "droit d'entrée" pour se mettre rapidement au niveau (Est et Moyen-Orient) en surpayant des transferts pour attirer des "talents".

L'UEFA, comme les pays les mieux structurés, constatent que le football européen est sans doute arrivé au bout de ces ressources "exogènes" et qu'il faut éviter l'éclatement de la bulle.

Quoi qu'on en dise et quoi qu'on en pense, le système sportif professionnel le plus efficace est le système nord-américain. Sans les tabous historico-sociologico-sportif de notre vieille Europe, quand ils ont été confrontés aux mêmes dérives que nous observons chez nous actuellement, les américains ont analysés le mécanisme de ce secteur pour en faire un "modèle économique" durable. Oh, le vilain mot dans notre vision passéiste du Sport de Haut Niveau !!! Bref, ils ont construit un modèle qui produit un spectacle de niveau planétaire, qui rend les investisseurs satisfaits, les joueurs riches et les spectateurs/téléspectateurs heureux … U-NE HON-TE qu'on vous dit !

Bien sûr un tel système n'est pas transposable violemment … Mais il fait son chemin. D'ailleurs Michel Platini y a ouvertement fait référence officiellement lors de sa présentation à la Commission Européen de son plan de sauvegarde économique.

Le Fair Play financier, donc, entre dans cette lente évolution. Mais la difficulté c'est que le contrôle sera ardu car il va demander de gros efforts pour passer au crible les Recettes/Dépenses de structures allant de l'Islande à la Turquie et du Portugal à la Russie. Car l'Europe du football est beaucoup plus large que l'Europe de Bruxelles. Et  présente dans des pays où la législation et l'Administration sont beaucoup plus "souples" que les principes du Fair Play Financier ! Heureusement, l'UEFA a un pouvoir de rétorsion économique sur ses Clubs. Car, elle, ayant construit ses compétitions comme des produits (sans en avoir l'air …), elle détient un monopole qui la rend chaque saison un peu plus riche et puissante.

Par ailleurs, le Fair Play Financier emprunte sa mesure-phare au système nord-américain : le "salary cap". Mais, là-bas, cet outil est partie d'un tout ! La globalité des outils rendant l'ensemble équilibré :

-          ligue fermée (pas de montée/descente ; les Clubs sont des "franchises" de la Ligue centralisatrice) ;

-          mutualisation de toutes les ressources commerciales (Droits TV, Sponsoring) ;

-          salary cap négocié régulièrement et globalement entre la Ligue et le Syndicat des joueurs (la NBA a renégocié durement sa "Convention Collective" ; pour indication les joueurs négocient leur part "macroéconomique" du gâteau, autour de 55% des recettes globales mutualisées dans les Ligues professionnelles US) ;

-          "draft" permettant aux moins bonnes équipes de la saison de puiser en priorité dans le réservoir de la formation universitaire pour rééquilibrer les forces sportives en présence et, ainsi, maximiser l'incertitude du Championnat et la rotation des équipes de tête ; rendant le spectacle attractif chaque année pour les spectateurs, les sponsors, les TV ...

Ne prendre qu'une partie de ces outils (et encore, l'UEFA démarrera par un Salary Cap plafonnant les dépenses salariales à 70% des Recettes d'Exploitation hors transferts ; les salaires des joueurs en formation en seront même exclus !), risque d'avoir pour conséquence la création d'une "usine à gaz" européenne que l'ingéniosité sans borne des dirigeants de clubs n'aura de cesse que de contourner.

En résumé, je trouve l'initiative de Michel Platini courageuse et allant dans le bon sens. Mais je crains que les efforts déployés ne soient pas à la hauteur des espoirs engendrés …

 

 

 

- Est-ce que ce Fair Play financier sera-t-il bénéfique pour les clubs de Ligue 1 ? Si oui, en quoi ?
 
 
Xavier Thuilot : La France a souvent était pionnière dans la maitrise de la gestion du Sport Professionnel. Oh, pas parce qu'elle est plus vertueuse que les autres ! Tout simplement parce qu'il a bien fallut essayer de juguler l'hémorragie financière marquée par les "affaires" des années 80/90. Et comme le pouvoir politique, en France, a toujours été proche du Sport Professionnel (via les Collectivités notamment, mais aussi via le Système typiquement français des Fédérations délégataires d'une "Mission de Service Public"), il a reproduit pour le Sport Français le modèle d'organisation de l'Etat. Ainsi, les DNCG sont un peu des "Cours des Comptes" des Sports Professionnels français.
Mais le Fair Play Financier fait peur aux Clubs français déjà très affaiblis économiquement. Comme la limitation de la masse salariale se plafonnera sur les Recettes d'Exploitation (70% dans un premier temps, puis, normalement, 5% de moins par saison suivante pour "rattraper" le modèle américain aux alentours de 55%), nos Clubs, qui ont basés leur Economie ces 30 dernières années sur les Droits TV (en baisse) et sur le Trading (en chute et de toutes façons hors du champ du Salary Cap), ont tout à craindre de ce nouveau système.
Le problème n'est pas un problème de richesse. Les Marchés nationaux du foot en Europe sont grosso modo proportionnels au PIB du pays concerné. Donc la France a du potentiel économique !
Le soucis vient de la gouvernance du football professionnel français. Incapable de ne serait-ce que maintenir sa position dans l'Economie Européenne du  Football (et donc sa position sportive dans un système "ouvert" écrit plus haut). Les anglais ont mis 10 ans pour sortir du hooliganisme et devenir une "Premier League" mondiale. Les allemands ont également mis 10 ans pour mettre en place avec la rigueur qu'on leur connaît leur plan de rattrapage des anglais. En France, on n'a pas commencé !
Heureusement, nous avons arraché aux italiens l'Euro 2016 ! Deux ans viennent de s'écouler depuis l'attribution de la compétition, l'Etat et les Collectivités, enfin dans leurs rôles, ont insufflés la dynamique. Des Stades sont en construction ou en rénovation pour ce projet d'envergure internationale. Mais quel est le projet du Football Français pour l'après-Euro ? Par quel coup de baguette magique les clubs vont-ils passer d'occupant du domaine public dans des Stades en ruines à des exploitants performants et profitables de "théâtres des rêves" ? Comment le Football Français va-t-il rétablir une image qui fait fuir les annonceurs et qui permet au rugby de lui "tailler des croupières" régulièrement ? 2012, année olympique, verra dans notre système fédéral français les Président et Conseil d'Administration remettre leur mandat en jeu. Espérons que les projets seront à la hauteur de l'enjeu. Sinon, le Football Français subira le Fair Play Financier et s'affaiblira à nouveau. C'est, dans la situation actuelle, I-NE-LUC-TA-BLE !
Enfin, plus globalement, le Fair Play Financier va accélérer la "Métropolisation" du Football Professionnel européen (cf. à ce sujet la thèse de Boris HELEU à l'Université de Caen). Pour avoir de grands talents, il faut beaucoup d'argent. Pour pouvoir dépenser beaucoup d'argent en salaires, avec le Fair Play Financier, il faut beaucoup de ressources propres (ticketing, relations publiques, sponsors). Pour avoir d'importantes ressources propres, il faut de grands stades avec beaucoup de monde autour. Où trouve-t-on ces grands stades et ces nombreux consommateurs ? Dans les grandes métropoles européennes ! CQFD
 
 
                                                                                                                                               
- François Hollande souhaite taxer les revenus supérieurs à 1 million d'euros par an à hauteur de 75%. Quelles seraient les conséquences d'une telle loi sur le football français ?
Xavier Thuilot : Honnêtement, je n'en sais rien ! Ce que je sais c'est que la volatilité des "talents" en football est totale. Donc soit les Clubs pourront maintenir un niveau de rémunérations "nette de nette" (c'est-à-dire de charge sociales ET d'impôts) concurrentiel avec les autres clubs des autres pays. Soit les meilleurs joueurs partiront encore plus tôt. Certains diront que "les meilleurs sont déjà partis". Mais ceux qui disent ça occultent que ceux "qui sont déjà partis" sont "déjà partis" à cause de la faiblesse de l'économie française du Foot combinée à des charges et impôts plus élevés qu'ailleurs ! Vu la situation du Foot français, ce serait le "coup de grâce" ! Mais si on est positif (et qu'on ne fait pas de politique !), ce pourrait être (enfin !) le chaos tant théorisé (attendu ?) par certains pour remettre tout à plat et se mettre au travail …
A titre personnel, je trouve qu'il faut prélever 50% sur beaucoup de monde que 75% sur plus de personnes ! Et que l'Etat devrait plutôt, via sa tutelle, se préoccuper de stabiliser le Sport Professionnel français. On ne peut revendiquer cette tutelle si on ne l'exerce pas quand il y en a besoin...Ou alors, on se rend complice du chaos !

- Les collectivités locales françaises représentent 17% des sponsors maillots des clubs de Ligue 1. Ce chiffre est-il le témoignage de l'incapacité des clubs français à trouver des investisseurs privés?
Xavier Thuilot : Oui, sans doute. Mais le problème, comme énoncé dans les questions précédentes, est plus global.
Ça illustre surtout pour moi une réminiscence historique de la manière dont s'est construit notre système sportif professionnel ! C'est unique au Monde !!!
Pour l'anecdote, c'est un libéral qui avait fait voter la suppression de toute subvention publique au Sport Professionnel en France au 1er janvier 2000 (Pasqua !). Et c'est un Ministre des Sports Communiste (Buffet !), qui a abrogé cette Loi. Inutile après ça d'aller essayer d'expliquer notre système à un de nos voisins européen …
 
 
- Les équipementiers versent 330 millions d'euros aux cinq plus grands championnats européens en 2011-2012. Sur ces 330 millions, la France ne totalise que 25 millions d'euros de recettes de la part de ces équipementiers. A contrario, la Premier League génère 109 millions d'euros. Comment expliquez-vous de telles disparités ?
Xavier Thuilot : Par tout ce que je vous ai expliqué dans les réponses précédentes. Nous ne considérons pas le championnat de France de football comme un produit ! C'est philosophico-historico-dogmatico-popularo-journalistico français. Donc, puisque ce n'est pas un produit, on ne veut et sait pas le vendre !
Prenons l'exemple du ballon de la Ligue 1 (passé complétement inaperçu et au sujet duquel on n'a tiré aucune leçon). Il fut un temps où personne ne voulais le mutualiser. Chacun trouvant que "c'était l'esprit du foot" que de recevoir son adversaire avec des ballons qu'il n'avait pas l'habitude de pratiquer. Les ballons étant même considérés comme de simples accessoires fournis par l'équipementier ils ne faisaient l'objet d'aucune valorisation contractuelle ! Au passage, on notera la pertinence de la réflexion marketing "produit" de cette position historique. Grâce à l'opiniâtreté de quelques-uns, au bout de plusieurs saisons de "combat idéologique", le Conseil d'Administration de la LFP (donc les Présidents de Clubs) a fini par voter du bout des doigts un Appel d'Offre global sur le ballon L1 et L2. Non sans avoir laissé l'opportunité aux Clubs qui auraient valorisé le ballon dans leur contrat d'équipementier de se faire connaître et d'envoyer les éléments financier à la LFP pour mesurer leur éventuel préjudice. Sur 40 clubs professionnels, 2 clubs se sont manifestés (2 gros !). Chacun d'entre eux valorisant (complaisamment semblerait-il) "son" ballon pour "ses" matches à domicile 150K€ (pensant ainsi fixer la barre suffisamment haute pour bloquer le système, ou, a minima, en tirer un meilleur parti). Soit une valorisation globale pour cet "accessoire" en Ligue et en Ligue cumulée de 300K€. Le premier Appel d'Offre "révolutionnaire" généra via un contrat avec Puma 2.300.000€ par saison !!! Et nos 2 amis qui avaient "stratégiquement" valorisé "leur" ballon 150K€, ont touché dès la première saison 500K€ et 450K€ ! Ce qui ne les contentant d'ailleurs pas complétement. Arguant que dans le système précédent, ils ne "touchaient" effectivement "que" 150K€, mais que les autres Clubs ne touchaient rien du tout. Ce qui les "handicapait" donc concurrentiellement dorénavant !!! Au royaume des aveugles, le borgne est Roi ! Tout est dit …
 
 
- En 2010-2011, le montant total des recettes générées par le sponsoring maillot est de 58,8 millions d'euros en France. L'Allemagne et l'Angleterre sont respectivement à 118,5 et 128 millions d'euros. Pourquoi la Ligue 1 n'attire pas les industriels français ?
 
 
Xavier Thuilot : En sus de la réponse à la question précédente qui s'applique également à ce sujet, on ne pourra que noter l'impact de l'image déplorable du Football en France. Sa notoriété est immense, mais qualitativement, c'est catastrophique ! Les espaces proposés par les Clubs et la LFP conduisent à classer cette partie de l'activité en concurrence avec les autres supports (affichage, pub télé, pub presse ...). Et, là, à nouveau, il n'y a pas de savoir-faire pour faire connaître, faire apprécier et "vendre" le "produit". Et il n'y a pas de maitrise du produit final. Sans parler de l'Afrique du Sud, il suffit de regarder une retransmission télé d'un match en France pour comprendre : grossièreté de certains joueurs, de certains entraîneurs, de certains Présidents, remise en cause publique et immédiate de l'autorité (arbitre), contestation, violence verbale, gestuelle, connivence et "private joke" entre reporter et joueurs, messages personnels … Tout cela est impensable ailleurs dans le monde dans un championnat professionnel "crédible" ! Alors, convaincre des annonceurs … Mais cela ne doit pas être, non plus, la priorité des Clubs et de la LFP …
         
                                                                                                                       Interview réalisée par Maxime Destampes

Footballligue1 souhaite remercier chaleureusement Xavier Thuilot d'avoir si gentillement accepter une interview et d'y avoir répondu de manière intègre.
 

 
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